Nos clients en parlent : FP Mercure

Installée à Saint-Marcellin en Isère, le cartonnier FP Mercure se positionne comme un pionnier et un pure player de la production de packaging et de PLV digitale. Cette imprimerie de labeur, rachetée en 2014 par les frères Frédéric et Philippe Corbo, a pris le tournant du digital pour se réorienter sur le packaging et la PLV.

« Les aspects techniques propres au métier du packaging nous ont séduit dès le début. Nous étions convaincus aussi que ce secteur ne souffrirait pas comme l’imprimerie traditionnelle. Nous avons tout de suite privilégié le packaging digital, même si en 2014 l’offre de matériels sur ce segment était extrêmement réduite », indique Frédéric Corbo, Dirigeant de FP Mercure.

Cette rupture technologique et ce nouveau positionnement ont permis de multiplier par 5 le chiffre d’affaires, porté à presque 3 millions d’euros en 2021 contre 600 000 euros au moment du rachat. Fort de son développement, la manufacture FP Mercure emploie 22 personnes et a ouvert un second site près de Chambéry, dédié au grand format et à la signalétique décorative.

FP Mercure se différencie notamment par sa volonté de maîtriser la totalité des process : depuis la conception jusqu’à la livraison, sans avoir recours à la sous-traitance, pour ainsi gagner en réactivité et en souplesse. Elle est aussi l’une des rares en France à proposer du packaging en ligne, dont l’ensemble de la chaîne de fabrication est maîtrisé de A à Z sur le même site. Aujourd’hui, le packaging en ligne représente 25% de son chiffre d’affaires. D’ici 5 ans, cette activité devrait représenter 80% de ses revenus.

Au cours des 7 dernières années, la direction a poursuivi la digitalisation de ses moyens de production pour apporter toujours plus de créativité et de fonctionnalités à ses clients. L’impression digitale offre notamment une grande flexibilité pour réaliser aussi bien des tirages de 200 exemplaires que de plusieurs centaines de milliers d’exemplaires en multi références. Il faut désormais 10 minutes à un client pour passer sa commande là où auparavant, il passait plusieurs heures à composer ses amalgames et en cas de changement de quantité ou de suppression d’une référence, il devait tout refaire.

« C’est un cataclysme dans la manière de fonctionner et l’impact environnemental est considérable. Ce sont 30% d’exemplaires qui ne finissent pas à la poubelle. L’emballage que l’on recycle le mieux reste celui que l’on n’a pas produit », ajoute Frédéric Corbo.

En juillet 2021, le cartonnier FP Mercure a choisi d’investir dans l’ennoblissement numérique avec l’acquisition de la presse numérique JETvarnish 3D iFoil auprès de Konica Minolta afin de proposer du packaging premium à toutes les marques. La présence d’un support technique en France et la proximité des équipes Konica Minolta ont aussi été déterminantes dans le choix du matériel.

Grâce à cet investissement, elle propose dorénavant du vernis tactile, du vernis relief, du vernis sélectif variable, ainsi que de la dorure variable et l’ensemble pour des courts tirages. Les premiers retours clients sont positifs. Ils apprécient tout particulièrement la qualité, la finesse ou la densité du vernis.

 Quand ils découvrent nos réalisations, les clients sont bluffés et sous le charme. Ils se projettent ! Tout ce qui permet de se distinguer est recherché et apprécié », précise-t-il.
 

Mise en production début septembre, la JETvarnish 3D iFoil a permis de réintégrer les dossiers sous-traités, notamment pour la dorure, et d’apporter plus de valeur ajoutée à l’offre packaging grâce à l’ennoblissement numérique. De nouveaux marchés ont ainsi été développés avec des maisons de champagne, des produits d’épicerie fine et des marques de produits cosmétiques.

« Le coût de l’ennoblissement numérique sur un étui est de quelques centimes seulement. L’impact économique est assez faible en rapport unitaire alors que la valeur perçue est très élevée », souligne Frédéric Corbo.

La qualité de la presse est au rendez-vous. Sa simplicité de mise en œuvre facilite en particulier la réalisation de petits tirages. La production est pour le moment opérée avec une équipe, puis deux fin 2022.

« L’équipe de Konica Minolta était très présente à nos côtés lors des phases d’installation et de formation. Leur accompagnement nous a permis de prendre facilement en main la presse. Konica Minolta a aussi su intégrer notre besoin de réactivité lorsque nous étions confrontés à des problématiques d’utilisation. Notre relation de partenariat va nous permettre de monter rapidement en compétences et de consolider nos connaissances techniques pour tirer le meilleur parti de la presse, sachant que nos objectifs de taux d’utilisation et d’occupation de cet équipement sont très ambitieux », conclut-il.