Des perspectives encourageantes pour le marché de l’étiquette
Marché de l’étiquette : quelques tendances
Le marché de l’étiquette au niveau mondial est estimé à plus de 51 milliards de dollars en 2024 et pourrait dépasser les 62 milliards de dollars d’ici 2029. D’après l’UNFEA, la France se positionne en 4ème position sur le marché européen, derrière l’Allemagne, l’Italie et l’Angleterre.
Après une croissance régulière de 5% en moyenne ces dernières années, les prévisions semblent afficher une légère tendance au ralentissement. Et ce fléchissement devrait se poursuivre jusqu’à la fin du 1er semestre 2024, d’après une analyse récente du marché Finat. La reprise ne semble pas remise en doute, du fait de la demande poussée notamment par les évolutions réglementaires en matière d’étiquetage ou encore le besoin des marques de gagner en transparence sur chacun de leur produit.
En 2024, l’étiquette devient durable
En 2024, l’impression numérique continuera de se développer dans le domaine de l’étiquetage. De plus, la demande devient croissante en matière d'alternatives durables.
Les fabricants et les marques s’engagent de plus en plus vers l’utilisation de matériaux recyclés et biodégradables pour leurs étiquettes, reconnaissant l’importance de réduire l’empreinte environnementale de leurs produits. L’innovation dans les encres écologiques, moins polluantes et plus sûres pour l’environnement, ainsi que dans les procédés d’impression à faible consommation d’énergie, devient un élément incontournable pour répondre aux exigences de durabilité.
L’essor des étiquettes connectées, incorporant des QR codes ou des technologies NFC, permettra de fournir des informations détaillées sur la traçabilité des produits et leur impact environnemental. Cela vise à renforcer la transparence et la confiance des consommateurs envers les marques qui s’engagent pour le développement durable.
Le minimalisme durable deviendra également une tendance clé, avec des designs qui favorisent la simplicité et l’authenticité. Cette approche, axée sur l’essentiel, réduit non seulement la quantité de matériel d’impression nécessaire, mais promeut également une esthétique qui résonne avec les valeurs des consommateurs préoccupés par l’environnement. Les matériaux écologiques, tels que le papier issu de forêts gérées de manière durable ou les plastiques biosourcés, seront privilégiés, alliant innovation et responsabilité environnementale.