Emballage & Étiquette

Étigraph investit dans l'ennoblissement numérique
au côté de Konica Minolta


Depuis 25 ans, Etigraph crée des étiquettes dans son atelier situé entre Genève et Lyon. Si, jusqu’en 2017, la société réalisait ses créations uniquement à partir de méthodes traditionnelles, l’année 2019 a marqué un tournant. Consciente des atouts du numérique, Etigraph a investi dans la JetVarnish 3D Web MGI avec Konica Minolta.

01.04.2024
4 min minutes 4 min minutes
Étiquettes :
Etigraph investit dans l’ennoblissement numérique au côté de Konica Minolta
Table des matières
Objectif ? Répondre à la demande croissante en petites et moyennes séries, et explorer de nouveaux territoires créatifs grâce au numérique.

Etigraph conceptualise et sublime les étiquettes adhésives de ses clients depuis 25 ans

Depuis sa création, Etigraph s’est donnée pour mission de créer et d’ennoblir les étiquettes de ses clients. Plus qu’un simple bout de papier, les étiquettes constituent le premier visuel que les consommateurs perçoivent. Elles transmettent l’image de la marque et ses valeurs. Lorsqu’elle est bien conçue, l’étiquette renforce la reconnaissance de la marque et fidélise la clientèle. Mieux encore, une étiquette unique et attrayante aide un produit à se démarquer dans un marché saturé.
 
Etigraph, avec son goût du détail, offre des services de création d’étiquettes de qualité à travers quatre techniques d’impression différentes : offset, typographie, sérigraphie et flexographie. Elle travaille aujourd’hui avec des clients issus de divers secteurs d’activité : 

  • les boissons (vin, champagne, spiritueux, bière, sirop, etc.) ;

  • les laboratoires pharmaceutiques ;

  • les aliments (confiture, fromage, saucisson, miel, etc.).

Dans ces domaines, les étiquettes sont devenues aujourd’hui indispensables pour de multiples raisons et les marques l’ont bien compris. Elles les utilisent par exemple pour : 

  • séduire les consommateurs et pousser à l’achat ;

  • inclure des informations légales obligatoires ;

  • garantir l’authenticité des produits. 

Jusqu’en 2017, Etigraph utilisait exclusivement des méthodes analogiques pour façonner ses créations. Néanmoins, depuis un peu plus d’un an maintenant, elle a fait le choix du numérique.

Le numérique pour plus de performance et de qualité dans la production des étiquettes

En 2019, Etigraph a fait l’acquisition d’une presse JetVarnish 3D Web MGI auprès de Konica Minolta. Ce choix, longuement réfléchi et, a été motivé par plusieurs raisons. D’abord, la recherche de performance et d’innovation dans les processus.
 
La JetVarnish 3D Web a permis à la société de produire des étiquettes de haute qualité à des vitesses élevées, réduisant ainsi les délais de production. Elle facilite également la personnalisation des projets, permettant la création d’étiquettes uniques pour des besoins spécifiques. 
 
Les corrections, si elles sont nécessaires, s'avèrent également beaucoup plus rapides à réaliser qu’en analogique. En effet, les corrections de design, de texte, ou de couleur peuvent être effectuées directement sur le fichier numérique sans nécessiter de nouvelles plaques ou outils physiques.
 
Les technologies intégrées à la JetVarnish 3D Web permettent une qualité d’impression supérieure, avec une meilleure résolution et une reproduction des couleurs plus précise. Elles offrent également des possibilités d’ennoblissement uniques, comme le vernis sélectif, le gaufrage et les effets métallisés, sans besoin de processus additionnels.
 
Enfin, l’appareil tend à réduire les gaspillages. Il devient possible de produire avec précision la quantité requise, que ce soit sous forme de petits ou de gros tirages. 

Acquisition de la JetVarnish 3D Web par Etigraph, quels coûts et quelle rentabilité ?

Pour acquérir la JetVarnish 3D Web et l’installer dans ses locaux, Etigraph a investi près d’un million d’euros au total. Sans compter les outils et matériels complémentaires qui s’avèrent également onéreux. Malgré cela, l’entreprise vise un retour sur investissement relativement rapide. 
 
Avant de réaliser cette acquisition, l’entreprise réalisait en grande majorité des dorures à chaud ainsi que des impressions en vernis gonflant. Il existait déjà une capacité de commandes existante pour amortir les frais engendrés. Or, ces deux techniques peuvent être reproduites avec la JetVarnish 3D Web (et dans des délais beaucoup plus courts). 
 
Etigraph confirme les chiffres issus de l’étude d’InfoTrends selon laquelle les donneurs d’ordre européens s’avèrent prêts à payer un supplément de 40 % à 90 % en fonction des effets produits pour des documents ennoblis. Chez Etigraph, un surcoût de 60 % a été accepté pour la production d’étiquettes ennoblies. 
 
La société pensait acquérir sa presse numérique pour réaliser de petits tirages (10 000 à 15 000 impressions). Il s’avère finalement qu’elle l’emploie également pour réaliser des commandes bien plus importantes pouvant atteindre de plus gros volumes.
 
Enfin, notons qu’à long terme, les économies pourront également se faire sentir sur le Scope 3, par exemple. Les entreprises doivent aujourd’hui déclarer leurs achats (incluant les étiquettes). Or, le numérique génère une empreinte carbone bien moindre en comparaison avec les méthodes de travail traditionnelles. 

Le numérique pour remplacer le traditionnel ? 

Si, aujourd’hui, Konica Minolta et Etigraph s’avèrent convaincus des atouts de l’ennoblissement numérique, ces sociétés n’écartent pas pour autant l’analogique. Pour les deux experts, ces méthodes doivent être complémentaires. L’une ne se substitue pas à l’autre. 
 
L’ennoblissement numérique permet une production plus rapide et à moindre coût pour les petites séries, une personnalisation avancée et une réduction des déchets. Il facilite également l’intégration de fonctionnalités innovantes, comme les étiquettes intelligentes. Malgré cela, l’analogique reste privilégié pour certaines applications ou lorsque des finitions spécifiques sont requises.
 
De la même manière, l’ennoblissement peut atteindre de haut niveau de performance, car il est poussé par des experts. Les graphistes et les designers prennent une place conséquente dans la création de designs qui exploitent au mieux les capacités de l’ennoblissement. Etigraph, par exemple, dispose de sa propre équipe de graphistes qui se challengent pour repousser sans cesse les limites du numérique
 
Développée avec MGI, la JetVarnish 3D Web  proposée par Konica Minolta permet de réaliser du vernis sélectif UV. Elle dispose de toutes les technologies innovantes permettant de réaliser de l’ennoblissement de grande qualité.